- SOMMAIRE
Date de publication : 23.06.2025
Facturation électronique : différences entre PDP et PPF

La facturation électronique s’impose aujourd’hui comme un levier essentiel de transformation digitale pour les entreprises. En abandonnant progressivement le format papier, les organisations peuvent automatiser leur cycle de facturation, accélérer les échanges, sécuriser les données transmises et améliorer la gestion comptable au quotidien.
Dans cette dynamique de modernisation, la loi de finances 2022 a instauré un calendrier de déploiement progressif, visant à rendre la facture électronique obligatoire pour toutes les entreprises françaises entre 2026 et 2027. Ce changement s’inscrit dans une volonté de simplification administrative, de lutte contre la fraude à la TVA et d’harmonisation des pratiques.
À l’origine, deux voies étaient proposées pour se conformer à cette nouvelle exigence :
- Le Portail Public de Facturation (PPF), mis en place par l’État, offrait un accès gratuit aux services essentiels de transmission et de réception de factures électroniques.
- Les Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP), certifiées par l’administration, proposent des solutions plus complètes et sécurisées, capables de s’adapter aux besoins spécifiques des entreprises.
En octobre 2024, les autorités françaises ont officiellement mis un terme à l’utilisation du PPF. Désormais, les entreprises doivent impérativement s’appuyer sur les plateformes partenaires certifiées pour répondre à leurs obligations de facturation électronique, bénéficier de services adaptés à leur structure et garantir la conformité de leurs échanges avec l’administration fiscale.
La facturation électronique, correspond à un processus entièrement numérique couvrant l’émission, la transmission, la réception et l’archivage des factures. Contrairement aux versions papier, elle repose sur un échange structuré de données numériques, ce qui améliore la fluidité des opérations, renforce la fiabilité des informations transmises et garantit une meilleure traçabilité tout au long du cycle de vie de la facture.
Au-delà de la simple digitalisation, ce mode de facturation présente de nombreux avantages pour les entreprises, tels que :
Une simplification des processus administratifs L’automatisation des tâches réduit les risques d’erreurs, accélère le traitement des documents et libère du temps pour les équipes comptables.
Une amélioration de la gestion de la trésorerie La rapidité du processus électronique permet de raccourcir les délais de règlement, optimisant ainsi les flux de trésorerie entre clients et fournisseurs.
Une réduction des coûts L’abandon du papier permet d’éliminer les dépenses liées à l’impression, à l’envoi postal et à l’archivage physique.
Un renforcement des dispositifs anti-fraude L’utilisation de Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP), certifiées par l’administration fiscale, permet une centralisation des données et facilite la détection des irrégularités ou tentatives de fraude, renforçant ainsi le contrôle et la transparence des échanges.
Facturation électronique : une obligation à partir de 2026
Facturation électronique : une obligation à partir de 2026
Dans le cadre de sa stratégie de modernisation fiscale et de digitalisation de l’économie, l’État français a inscrit dans la loi de finances de 2022 l’obligation progressive de recourir à la facturation électronique pour toutes les entreprises.
Le déploiement de cette mesure se fera par étapes, en tenant compte de la taille des entreprises afin de permettre une transition maîtrisée et équitable :
- Dès le 1er septembre 2026, l’ensemble des entreprises françaises, quel que soit leur secteur d’activité ou leur chiffre d’affaires, devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. À cette même date, les grandes entreprises ainsi que les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) seront tenues de les envoyer.
- À partir du 1er septembre 2027, cette obligation d’émission s’appliquera également aux petites et moyennes entreprises (PME) ainsi qu’aux micro-entreprises.
Par ailleurs, l’introduction de la facture électronique ne se limite pas à un simple changement de format, elle s’accompagne d’un renforcement des exigences en matière de contenu.
Ainsi, des mentions obligatoires supplémentaires devront être présentes sur les factures électroniques. Parmi celles-ci il y aura le numéro SIREN, l’adresse de livraison des biens, l’option de paiement de la TVA sur les débits et la nature de l’opération facturée.
Le PPF : un projet abandonné
Le PPF : un projet abandonné
Le PPF était une initiative de l’État français visant à accompagner la transition numérique des entreprises dans le cadre de l’obligation de facturation électronique. Conçu comme une plateforme centralisée et gratuite, le PPF avait pour objectif de simplifier les échanges de factures entre les entreprises et l’administration fiscale, tout en garantissant leur conformité avec la réglementation en vigueur.
Sa conception par l’administration publique offrait un avantage considérable, une conformité automatique avec les normes fiscales et légales, assurant ainsi aux entreprises un haut niveau de sécurité juridique et technique. Le PPF était particulièrement destiné aux petites structures (TPE) et aux micro-entreprises leur permettant d’émettre et de recevoir des factures sans frais.
Cependant, malgré ces bénéfices, le PPF avait plusieurs limitations qui ont freiné sont adoption à grande échelle. En effet, la plateforme ne proposait que des fonctionnalités basiques, sans possibilité de personnalisation selon les besoins spécifiques ou le secteur d’activité de l’entreprise :
- Absence d’automatisation dans le traitement des factures, obligeant à des saisies manuelles répétitives.
- Manque d’outils d’analyses intégrés, limitant la visibilité sur le suivi comptable et financier.
- Rigidité fonctionnelle, rendant impossible l’adaptation du service à des cas d’usage plus complexes.
Initialement prévu pour accompagner la mise en œuvre progressive de la réforme en octobre 2024, il représentait une solution transitoire destinée à aider les entreprises à franchir le cap de la facturation électronique, dans l’attente d’outils plus performants et adaptés à la diversité des usages professionnels.
PDP : la solution pour la facturation électronique
PDP : la solution pour la facturation électronique
Dans le cadre de la réforme de la facturation électronique, les PDP jouent un rôle central. Il s’agit de solutions numériques privées, certifiées par l’État, spécialement conçues pour gérer de manière complète et sécurisée le cycle de vie des factures électroniques, de leur émission à leur archivage.
Au-delà de la simple transmission de documents, les PDP offrent une multitude de services à forte valeur ajoutée, permettant aux entreprises de s’adapter efficacement aux nouvelles obligations réglementaires tout en optimisant leurs processus comptables et financiers. Ces plateformes prennent en charge :
- l’émission et la réception des factures électroniques,
- le contrôle de conformité (vérification des formats, présence des mentions fiscales obligatoires, identification des parties, signatures électroniques, etc.),
- le traitement automatisé des flux de facturation,
- et l’archivage sécurisé dans le respect des exigences légales.
Les PDP garantissent la fiabilité des données échangées. Grâce à des contrôles automatisés intégrés, elles assurent que chaque facture est conforme aux standards fiscaux en vigueur avant sa transmission. Cette fiabilisation réduit considérablement les risques d’erreurs, de rejet par l’administration ou de litige entre partenaires commerciaux.
De plus, les PDP intègrent des services d’accompagnement personnalisés. Elles proposent des dispositifs de formation et de support pour aider les entreprises, notamment les PME et les structures moins digitalisées, à maîtriser le fonctionnement de la facturation électronique. Cela comprend aussi la gestion et la transmission de données fiscales hors facturation, comme les statuts de paiement ou les informations relatives à la TVA.
La solution LegalInvoice de CertEurope propose différentes fonctionnalités telles que :
- Des outils d’analyse de données permettant d’optimiser l’analyse des informations contenues dans les factures,
- Des tableaux de bord personnalisés pour suivre des indicateurs financiers clés en temps réel,
- Une gestion de trésorerie optimisée, grâce à une visualisation instantanée des flux entrants et sortants, facilitant l’anticipation des besoins de financement ou de relance client.
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